Am Stram Gram - MJ Arlidge - BLOG - LECTURES ET GOURMANDISES
Am Stram Gram - MJ Arlidge

Am Stram Gram - MJ Arlidge

L’histoire

L’inspecteur Helen Grace enquête sur une série de disparitions. À chaque fois, le mode opératoire est le même : deux personnes sont enlevées et le ravisseur oblige les victimes à faire un choix terrible, à savoir que l’une des deux doit forcément mourir.
Il s'agit là d'un choix terrible : tuer ou être tué.
Les victimes sont séquestrées, privées d’eau et de nourriture et ont pour seule compagnie une arme à feu contenant une seule balle. L’un des deux doit mourir pour que l’autre puisse survivre.

Mon avis

Quand j’ai commencé la lecture de ce livre, je ne savais pas bien dans quoi je me lançais. Alors oui, toutes les critiques étaient positives mais je ne m’étais pas penchée sur le fond de l’histoire.

Je vais tenter de partager mon ressenti sans vous dévoiler toute l’intrigue.

Je ressors de cette lecture assez secouée par le récit qui fait froid dans le dos et certains passages furent pour moi très éprouvants.
Le résumé n’est pas anodin : on nous annonce des enlèvements qui se terminent toujours par un meurtre. Chaque survivant est retrouvé plusieurs jours plus tard vraiment mal en point, très affaibli physiquement et détruit psychologiquement.



Un thriller d’une noirceur dérangeante

MJ Arlridge nous tire vers les profondeurs, c’est de la violence à l’état pur et il faut parfois avoir le coeur bien accroché. Les scènes d’enfermement mettent mal à l’aise, on est submergé par la détresse et le désespoir des personnages.

Chaque binôme est face à un choix crucial : tuer ou être tué.
Si, au début, chaque duo est soudé, cherchant ensemble des solutions, la faim et la soif ne tardent pas à devenir leur seule obsession. On assiste alors à un véritable cauchemar : les conditions d’enfermement, la folie qui ne tarde pas à pointer le bout de son nez, le désespoir des victimes, mais aussi le développement de leur instinct primaire à savoir la survie. Ils meurent à petit feu, le calvaire s’étend sur plusieurs jours.

Le récit est atroce dans le sens où les victimes n’ont pas réelle libération : la personne qui réussie à survivre est tellement choquée et bouleversée qu’il ne sera plus possible d’aller de l’avant.
Il règne une atmosphère très sombre dans ce livre puisque chaque personnage est réellement torturé, certains physiquement et d’autres intérieurement.

En ce qui concerne l’écriture, elle est fluide, le roman se lit facilement même si certaines phrases sont mal tournées (une minorité fort heureusement).

J’ai apprécié l’alternance des différents points de vue, à savoir que l’on se place du côté de la police, du tueur et des victimes.
Je ne regrette pas mon choix de lecture et je comprends l’enthousiasme et les critiques positives dont ce livre a fait l’objet. Cependant, âmes sensibles d’abstenir !

Je vous laisse, je file acheter « Il court, il court le furet », le deuxième roman de MJ Arlidge !

Note