La Machine à Brouillard - Tito Desforges - BLOG - LECTURES ET GOURMANDISES
La Machine à Brouillard - Tito Desforges

La Machine à Brouillard - Tito Desforges

L’histoire

Mac Murphy est un soldat d'élite. Mac Murphy est fort. Mac Murphy est dur. Mac Murphy est fou. Mac Murphy trimbale dans sa tête une épouvantable machine à brouillard qui engloutit ses souvenirs, sa raison et l'essentiel de son âme, morceau après morceau.

Quand les habitants de Grosvenore-Mine, ce village perdu dans les profondeurs de l'Australie, se hasardent à enlever la fille de Mac Murphy, ils ne savent pas à quel point c'est une mauvaise idée.

Une époustouflante plongée dans l'amour d'un père pour sa fille et dans les tréfonds de la démence d'un homme. Inlâchable. Attention : cauchemar.

Mon avis

Je ne vais pas en faire des tonnes, je n’ai tout simplement pas aimé ce roman. Je pense être passée totalement à côté de l’histoire et je n’y ai trouvé aucun intérêt.

Ce roman fait à peine 200 pages et pourtant je l’ai trouvé interminable. Je n’ai rien ressenti de particulier à part une certaine lassitude et j’ai même sauté quelques passages pour arriver rapidement à la fin.

La quatrième de couverture annonçait un roman « inlâchable »…. Et bien je ne suis pas du tout de cet avis.

Dès les premières pages, j’ai senti que je n’allais pas accrocher, mais vu la taille du livre, je me suis dis que j’allais faire un effort (et je n’aime pas abandonner une lecture).

Mac Murphy est un soldat d’élite qui a des problèmes de mémoire et il est à la recherche de sa fille, disparue lors d’une halte dans un restaurant. Il est détenu dans un centre classé secret défense et on comprend rapidement que Mac Murphy est un homme sacrément violent.

Il accepte de se soumettre à un traitement (vu qu’il est enfermé, autant que cela serve à quelque chose) et les médecins lui demandent de coucher sur papier les détails de la disparition de sa fille.

Il entame alors un récit truffé de fautes et de blancs (ben oui, il a un problème de mémoire qui lui fait même oublier des mots). Mac Murphy nomme ses pertes de mémoire sa « machine à brouillard ».

La manière dont l’auteur aborde le récit porte à confusion, et c’est l’effet recherché puisqu’on se retrouve dans la même position que Mac Murphy, avançant totalement à l’aveugle, on oublie certains détails, on a parfois du mal à comprendre ce qu’il veut dire et où il veut en venir.

Malheureusement de mon côté ça n’a pas fonctionné et je n’ai été sensible ni à l’intrigue ni à l’écriture.

Comme d’habitude, je vous laisse vous faire votre propre avis, et si ce roman vous tente, foncez !

Note