Le Fléau - Stephen King - BLOG - LECTURES ET GOURMANDISES
Le Fléau - Stephen King

Le Fléau - Stephen King

L’histoire

Il a suffi que l’ordinateur d’un laboratoire ultra-secret de l’armée américaine fasse une erreur d’une nanoseconde pour que la chaîne de la mort se mette en marche.

Le Fléau, inexorablement, se répand sur l’Amérique et, de New York à Los Angeles, transforme un bel été en cauchemar. Avec un taux de contamination de 99.4%. Dans ce monde d’apocalypse émerge une poignée de survivants : ils ne se connaissent pas et souhaitent pourtant tous rejoindre celle qu’ils appellent Mère Abigaël dans leurs rêves. Ils savent aussi que rôde sur cette Terre dévastée l’Homme sans visage, l’Homme Noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg.

C’est la fin des Temps et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.

Un récit post-apocalyptique

Les récits et fictions post-apocalyptiques ont le don de me fasciner. Preuve en est, l’une de mes séries préférées met en scène une poignée de survivants devant évoluer dans un monde peuplé de morts-vivants (ça vous dit quelque chose ?).

Ici, nous allons découvrir un groupe de personnes épargnées par un virus destructeur qui a éradiqué 99.4% de la population mondiale.

Ce monde post-apocalyptique imaginé par Stephen King en 1978 ressemble à l’idée que je m’en suis toujours faite : des villes détruites, des magasins pillés et des personnes qui, malgré la tristesse d’avoir perdu tous leurs proches, gardent cette force et cette volonté de survivre sur une planète où plus aucune règle n’existe.

La super-grippe, virus destructeur qui écrase tout sur son passage, n’est pas une maladie rigolote. Non, c’est un super virus qui tue lentement et dans d’horribles souffrances. Il se propage à une vitesse terrifiante, la contamination rafle tout sur son passage et personne ne semble à l’abri.



La vérité déguisée

Le roman commence au 1er jour de la contamination dans les laboratoires de l’armée où nous ferons la rencontre de Charles Campion, le patient zéro, la première personne à avoir été infectée.

Bien entendu, l’armée et le Gouvernement feront tout pour camoufler cet incident. Censure, détournement de l’information, suppression des témoins gênants : c’est clairement la politique de l’autruche.

Une pluralité de personnages

On se projette facilement dans cette histoire faite de chaos, parce que chacun sait que l’équilibre du Monde est fragile. Stephen King rend son roman terriblement plausible, et ça fait froid dans le dos.

Au-delà du virus, l’intérêt réside dans la survie et cette bataille entre le Bien et le Mal. Ici, on est face à une pluralité de personnages, ce qui peut être déstabilisant d’autant qu’on ne sait pas à l’avance qui sera contaminé et qui survivra. Mais pas de panique, l’histoire étant bien faite, on ne s’emmêle pas les pinceaux, il faut simplement accepter le fait qu’au départ, tout ne sera pas claire et limpide.

« Le Fléau » est le quatrième roman que je lis de l’auteur et c’est de loin celui que j’ai préféré. Je vous le recommande vivement ! Et pour celles ou ceux qui redoutent le nombre de pages, n’ayez crainte, « Le Fléau » se lit tout seul !

Note