La villa aux étoffes & Les filles de la villa aux étoffes - Anne Jacobs - BLOG - LECTURES ET GOURMANDISES
La villa aux étoffes & Les filles de la villa aux étoffes - Anne Jacobs

La villa aux étoffes & Les filles de la villa aux étoffes - Anne Jacobs

L’histoire

À Augsburg, près de Munich, en 1913, la jeune Marie est embauchée en cuisine à la Villa aux étoffes, la résidence des Melzer, propriétaires d'une imposante usine de textile. Alors que la jeune orpheline tente de tailler sa place parmi les serviteurs, les maîtres anticipent le début de la saison des bals hivernaux qui permettra à la belle Katharina, la cadette de la famille, de briller de tous ses feux en société. Paul, l'héritier principal, se tient loin de ce genre de mondanités, car il préfère de loin sa vie d'étudiant à Munich. Du moins jusqu'à ce qu'il croise Marie... Lorsque la Première Guerre mondiale déchire l'Europe et le reste du monde, la Villa et ses habitants seront aux premières loges du conflit et subiront des bouleversements dont les effets feront trembler toute la maisonnée, l'usine ainsi que ses employés.

Mon avis

Les deux premiers tomes de cette saga ont réellement été un coup de coeur.

J’ai trouvé les personnages imaginés par Anne Jacobs attachants et l’intrigue est passionnante.

Le premier roman m’a fait voyager et m’a transportée dans une autre époque faite de grandes demeures, de bals et d’aristocratie.

La famille Melzer est une famille de riches industriels, le père de la famille ayant fait fortune dans le textile. On découvre leur quotidien dans leur magnifique demeure située à Augsbourg avec leurs 3 enfants qui sont désormais en âge de sa marier.

En parallèle, l’auteure nous fait découvrir les coulisses avec les domestiques de la maison et toutes les histoires qui vont avec.

Ce roman ne se lit pas, il se dévore ! J’ai avalé en un rien de temps les 600 pages de ce pavé et j’ai ensuite enchainé avec le deuxième tome.



Dans le second roman, on retrouve nos personnages favoris mais ce tome est beaucoup plus sombre. Les hommes sont en effet mobilisés en raison de la guerre, la villa se retrouve alors confiée aux femmes de la maison.

Sans dévoiler les détails du premier roman, chacune des femmes est occupée dans son quotidien mais elles décideront ensemble de transformer une partie de la villa en hôpital de guerre afin d’accueillir et de soigner les blessés.

Dans ce second roman, on y trouve beaucoup moins d’opulence et de richesse : on constate que la guerre touche tout le monde, même les plus riches. Il faut donc compter, rationner, se priver dans le but d’économiser la nourriture et le chauffage. L’usine Melzer souffre également, il est loin le temps où les machines étaient sans cesse en marche.

Je n’ai désormais qu’une hâte : m’attaquer au troisième volet de cette fantastique saga familiale !

Note