Le Blues du Braqueur de Banque - Flemming Jensen

« Le Blues du braqueur de Banque », c’est l’histoire de Max, un conseiller politique, racontée par un braqueur de banque. Max a assassiné son meilleur ami Tom (qui s’avère être le premier ministre Danois) avec une bouteille de whisky. Malheureusement, une jeune scoute un peu trop curieuse a sans aucun doute été témoin de la scène. Max, génie réputé pour sortir indemne de toutes les situations, doit échafauder un plan dont lui seul a le secret pour échapper aux soupçons de la jeune femme.

Je vais être franche : je n’ai pas été séduite par ce livre. L’histoire n’est pas déplaisante, mais ce sont surtout les nombreuses digressions de l’auteur qui ont eu raison de moi.

Je vais néanmoins nuancer mes propos parce qu’il y a certains aspects de ce roman que j’ai apprécié et je me dois quand même de vous en parler.

Pour commencer, le récit est un concentré d’humour noir et l’auteur y dépeint de manière très drôle les hommes politiques. La plume de l’auteur et la voix du narrateur sont cinglantes, le récit est vif et plein de sarcasmes. Et pourtant, les nombreuses divagations et longueurs m’ont fait décrocher à plusieurs reprises, ce qui est vraiment dommage parce que l’histoire me plaisait bien.

L’essentiel de l’intrigue concerne la relation entre Max et Tom et la raison qui a poussé Max à tuer son meilleur ami. Loin d’être effrayé, Max n’a qu’une seule idée en tête : se sortir de ce pétrin, quitte à faire tomber quelqu’un à sa place.

Le dénouement fut la partie la plus intéressante : j’ai été assez agréablement surprise parce qu’il y a eu un léger rebondissement que j’attendais depuis le début du récit. Est-ce une jolie pirouette de l’auteur ou bien est-ce lié à une mauvaise concentration de ma part, je ne saurai vous dire !

On ne peut pas aimer tous les livres que l’on lit et heureusement d’ailleurs ! Nous avons tous une sensibilité différente en fonction des romans que l’on découvre ! Pour ma part, les passages les plus intéressants furent ceux mettant en scène Max et toute la partie autour du camouflage du meurtre. En revanche, les relations politiques, les digressions du narrateur et le dialogue entre Max et Signe m’ont ennuyée.

Quoiqu’il en soit, « Le blues du Braqueur de banque » ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais si vous appréciez les récits décalés et burlesques sur fond de satire politique, foncez ! Pour ma part, ce livre sera rapidement oublié !